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Sébastien Bailey : Magasinier des Bibliothèques et Référent DD&RS

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Sébastien Belay : Magasinier des Bibliothèques et Référent DD&RS

En poste à l'Université depuis 2020, Sébastien, magasinier des bibliothèques et référent DD&RS depuis 2023, œuvre pour rendre les pratiques bibliothécaires plus respectueuses de l'environnement. Découvrez ses initiatives et son engagement pour une gestion durable des ressources documentaires.

 

Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je suis à l’université depuis 2012, où j’ai fait une licence et un master en histoire. Depuis 2020, je travaille à plein temps à la bibliothèque, après y avoir été en contrat étudiant de 2016 à 2020.

Quel est ton rôle au sein de l’Université ?

En tant que magasinier des bibliothèques, mes missions principales sont le service public, c’est-à-dire l’accueil des étudiant·es, ainsi que l’équipement et le rangement des documents. Je suis également impliqué dans l’action culturelle, la suppléance de la navette, et je forme les étudiant·es à l’utilisation des ressources électroniques.

Peux-tu nous expliquer en quoi consiste ton rôle de référent DD&RS ?

Je suis référent depuis septembre 2023. Mon rôle est de faire le lien entre la bibliothèque et la mission DD&RS, et de transmettre les idées d’un côté comme de l’autre pour avancer sur des projets durables.

Quels sont les premiers retours de tes collègues ou de ta hiérarchie sur ton projet ?

Les retours sont pour le moment globalement positifs. Mes collègues et ma hiérarchie sont réceptifs et enthousiastes pour les premières propositions. Trois groupes de travail en lien avec la thématique DD&RS se sont formés au sein de la bibliothèque fin 2024 afin de réfléchir à des pratiques plus en phase avec les enjeux écologiques et de responsabilité sociétale.

Quelles actions proposes-tu au sein de l’université pour être plus responsable au quotidien ?

L’une des premières actions que j’ai proposées est d’arrêter de couvrir systématiquement les livres avec du Filmolux® (un film adhésif). À la place, je suggère d'utiliser des alternatives comme CoLibrì®, une solution plus écologique, économique et rapide, qui permet aussi de réutiliser les couvertures. De plus, certains documents ne seront plus couverts du tout.

Quels sont tes objectifs pour l’année à venir ?

Je souhaite aller plus loin dans cette démarche en proposant de ne plus utiliser de Filmolux® sur certains livres, ainsi que de retirer les puces RFID* et toutes les couvertures plastiques pour les documents avant leur destruction afin de limiter la quantité de plastique (ou peut-être séparer totalement le plastique dans une benne spécifique) et de permettre un recyclage réel.

Nous réfléchissons également à mettre en place davantage d’expositions dont le but sera la sensibilisation écologique. La mise en place de prêt de matériaux divers pour les étudiant·es sera étudié afin de limiter des achats pour des usages limités. J’ai proposé l’installation de plantes dans certains endroits de la bibliothèque. Nous verrons ce qui sera réalisable ou non dans le futur.

* Les puces RFID (Radio Frequency Identification) permettent d’identifier et de localiser des objets ou des personnes. Elles sont composées d’une micropuce (également dénommée étiquette ou tag) et d’une antenne.