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Damien Ingrosso : un référent DD&RS proche de ses collègues

Ingénieur d’études au laboratoire SATIE sur le campus de Versailles, Damien est un acteur DD&RS de la première heure. Il partage son parcours et sa vision engagée, mais accessible, de son rôle au sein du réseau des référent·es DD&RS.

 

Damien, depuis quand es-tu impliqué comme référent DD&RS ?

Je suis sur le campus de Versailles depuis 2011, et j’ai intégré le réseau DD&RS avant même sa structuration officielle. À l’époque, avec Clémence, qui s’occupait encore de santé-sécurité, on a formé une première équipe de référents officieux. Nous étions en contact pour commencer à intégrer des actions de développement durable, dans une dynamique de bien-être et de santé au travail, sans avoir encore de mission formelle. Enfin, c’est en 2020 que la mission a été créée et depuis, mon engagement a pris de l'ampleur, je suis aujourd'hui référent DD&RS à Versailles.

Est-ce que cet engagement a été bien reçu par ton équipe ?

Oui, sincèrement, mon équipe est ouverte et réceptive. J’ai la chance d’évoluer avec des collègues qui accueillent favorablement ces démarches. Ils ne voient pas le développement durable comme une contrainte, et je pense que c’est en partie parce que j’aborde ces sujets de manière accessible et humaine. Je suis perçu comme quelqu’un de « normal », sans comportements extrêmes. Mes collègues peuvent facilement s'identifier, et cela aide à faire passer les messages sans qu'ils paraissent moralisateurs.

Comment arrives-tu à sensibiliser ton équipe sans donner l'impression d'imposer tes idées ?

J’essaie d’intégrer le développement durable dans notre quotidien, par des petites actions. Par exemple, j’ai encouragé un doctorant récemment arrivé à utiliser une tasse plutôt que des gobelets jetables. Je lui ai expliqué simplement que c’était plus écoresponsable et qu’ici, tout le monde le faisait. Finalement, il a accepté la démarche et je lui ai même offert une tasse. C’est une manière douce de susciter des comportements durables sans braquer les gens.

Et en termes de projets concrets, as-tu pu initier des actions particulières pour le DD&RS ?

Oui, on a mis en place quelques actions pour la gestion des déchets et les déplacements. J’ai également encadré une stagiaire pour réaliser un bilan carbone du laboratoire. Chaque année, j’organise aussi un atelier de sensibilisation comme la Fresque du Climat ou la Fresque du Numérique. Soutenu par ma hiérarchie, j’essaie de faire en sorte que chacun participe et prenne conscience de l'impact de nos actions.

Tu es aussi actif dans l'organisation d'événements durables, je crois ?

Exactement ! Dans le cadre de l’ASCE, notre association, on organise des événements comme la fête de la musique ou la galette des rois, et je veille à ce que ce soit le plus écologique possible. On utilise des assiettes et couverts réutilisables, on évite les déchets plastiques, et on encourage tout le monde à amener leurs propres tasses. Pour les colis de Noël, nous faisons en sorte, collectivement, de privilégier des produits locaux, parfois fabriqués dans des structures solidaires.

Une actualité récente à partager ?

Dans la continuité du bilan GES réalisé, j’anime depuis septembre 2025 un groupe de travail au sein du laboratoire, avec des membres de chaque tutelle. L’objectif à court terme est de mettre en place une Charte DD&RS, puis à plus long terme de développer une animation DD&RS sur chacun des sites géographiques du labo (Paris, Saclay, Cergy).

« Être un référent DD&RS, c’est avant tout montrer l’exemple au quotidien, sans chercher la perfection mais en avançant tous ensemble, avec nos contraintes et nos efforts. »

Une approche humaine et authentique, qui rappelle que chaque petite action compte pour faire évoluer les mentalités vers un quotidien plus durable, sans pression, mais avec conviction.